Le parfum : un bien universel unique et formidable message de concorde et de paix.
Le 4ème colloque organisé dans le cadre de la démarche de candidature des savoir liés au parfum en pays de Grasse au Patrimoine Culturel et Immatériel de l’Humanité à l’UNESCO s’est déroulé le 14 octobre dernier à Grasse. LIRE « Le parfum, un patrimoine culturel immatériel »
Après le Pérou, l’Inde, la Bulgarie, le Japon, l’Egypte, les Pays d’Amérique, lors de la rencontre au sénat du 23 novembre 2015, cette nouvelle étape du projet de candidature avec ce nouveau colloque, nous révèle la passionnante aventure des «Parfums d’Amériques ».
Un programme riche en conférences et tables rondes et de nombreux invités d’Honneur : Thierry Wasser, Annick Le Guérer, Olivier Cresp, Johann-Maria Farina et sa fille Louise et en présence des élèves du « Grasse Institute of Perfumery ».
PARFUMS D’AMERIQUE
Les premiers parfums des Amériques sont parvenus en Europe, à la fin du XVe siècle, après la découverte du Nouveau Monde par Christophe Colomb. (…) Encore, de nos jours, de très nombreux ingrédients aromatiques venant des Amériques viennent encore enrichir la palette du parfumeur : tangerine des USA, baies roses, cascarille du Pérou, castoreum, fir balsam, pin, sapin et bouleau blanc du Canada, baume de Copaïba et de Copahu, lemongrass du Brésil, gayac du Paraguay, orange du Mexique, styrax du Honduras.
Le parfumeur compositeur accorde ces notes odorantes avec d’autres venues de tous les continents. Dès le XIXe siècle, le grassois Léon Chiris, s’ était attaché avec un très grand succès à cette collecte.
La sauvegarde des savoir-faire liés au parfum reflète l’expérience sensible de générations, le vécu d’un peuple, le génie créatif transmis de génération en génération. Aujourd’hui ce patrimoine est l’affaire de tous, le fruit d’efforts communs, animés par la même passion : la préservation d’un bien universel unique.
Le parfum exhale à travers la multiplicité géographique de ses composants un formidable message de concorde et de paix.