Psychologies : Le parfum, essence de la séduction ? par Odile Chabrillac

Le parfum, essence de la séduction ?

 par Odile Chabrillac

Un parfum peut-il vraiment nous faire perdre la tête, nous emporter vers quelques chemins de traverse où la passion prend le pas sur la raison ? Réponses côté corps et côté esprit avec Jacques Waynberg, sexothérapeute, et Gisèle Harrus-Révidi, psychanalyste spécialiste des sens.

Pourquoi se parfume-t-on ?

Le rôle du parfum est remarquable à trois niveaux : esthétique, hiérarchique et érogène. On a tendance à l’oublier, mais le corps est une usine chimique épouvantablement puante. Il est utile de chercher à masquer son odeur. Pourtant, en tant qu’être humain, on ne va pas se contenter de se laver : se parfumer est un acte propre à notre espèce,véritable irruption de la civilisation dans les soins du corps. Le parfum sert aussi à affirmer notre grade. S’il ne nous est plus guère possible de nous battre comme le ferait un groupe de singes, nous utilisons d’autres moyens pour affirmer notre valeur ! Des beaux bijoux pour une femme ou des voitures puissantes pour un homme…
L’odeur intervient pareillement : « Au nez, on peut avoir une idée de qui est qui », souligne Jacques Waynberg, sexothérapeute, qui rappelle, par exemple, tout le mépris qu’il y a dans le terme de « parfum de supermarché »… Enfin, le parfum participe au sex-appeal : il va se passer quelque chose de mystérieux entre sa chimie et celle de la peau. Une alchimie qui intervient indiscutablement dans notre système de communication érotique.

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