Parfums sacrés………..
À l’approche des fêtes de Noël, rappelons que le parfum a un rapport étroit avec le sacré. Encens et myrrhe sont offerts par les rois mages à l’enfant Jésus et le mot « Christ » signifie en hébreu le « oint », le parfumé.
Une longue tradition chrétienne comparera d’ailleurs le corps du Christ à un vase rempli de senteurs et affirmera qu’il fallut qu’il fût percé par la lance d’un soldat pour que son baume se répande sur les âmes puantes des pécheurs…
Les dieux égyptiens étaient appelés, eux aussi, les « Parfumés » et pour accéder à la vie éternelle, les défunts, par les pratiques d’embaumement, devenaient à leur tour, des parfumés, des dieux.
Quant à Mahomet, le parfum faisait partie des trois choses qui lui étaient plus chères !
Odeurs de sainteté……………
« Être en odeur de sainteté », « mourir en odeur de sainteté », ne sont pas des expressions purement abstraites. Émettre de son vivant comme le Padre Pio ou après sa mort comme Sainte Thérèse d’Avila, des odeurs de rose, de jasmin, de violette, d’encens, de cannelle, de lis… est considéré par l’Église comme une preuve de sainteté. Ce phénomène qui traduirait une participation au surnaturel est expliqué aujourd’hui par certains médecins comme relevant de changements dans la composition du sang. Sous l’effet de l’extase, de l’ascèse et du jeûne, les alcools, les éthers, les cétones, libérés par des oxydations ralenties, établiraient des synthèses avec des corps contenus dans les pigments rouges du sang, permettant ainsi l’exhalaison de parfums végétaux.
À l’approche des fêtes de Noël, on ne peut s’empêcher d’évoquer certains parfums en relation avec le divin élaborés par nos parfumeurs tels ceux de Chantal Sanier (Odeur de Sainteté), Philippe di Méo ou Neela Vermeire (Trayee).
Parfums antiques, senteurs bibliques ………….
En ouvrant une Bible, ce sont de drôles d’histoires que l’on peut y humer. Des histoires parfumées…. LIRE LA SUITE