Comment la perte du goût et de l’odorat peut rendre fou
par Tiphaine Honnet, journaliste bien-être, forme, psycho et nutrition au Figaro
Un tiers des personnes anosmiques souffrent de dépression – Lucie Cormons, psychologue clinicienne
Et cela se poursuit à l’âge adulte. «Notre nez est une boussole, il permet de déterminer l’état émotionnel d’un individu, son agressivité ou encore sa tristesse. Le langage courant nous le prouve : « je ne peux pas le piffrer », « le blairer », « le sentir », précise Annick Le Guérer. Sans lui, on est désorienté dans notre communication aux autres».
Baisse de libido
Les odeurs corporelles sont impliquées dans l’attractivité humaine. «Tout un pan de recherches démontre que l’on aime l’odeur d’une personne qui est différente d’un point de vue génétique. Cette fonction adaptative éviterait la consanguinité», note la chercheuse Camille Ferdenzi. «La psychanalyste Françoise Dolto disait « avant de vivre avec quelqu’un, demandez-vous si vos odeurs s’accordent »», rebondit Annick Le Guérer. LIRE L’INTEGRALITE DE L’ARTICLE