30 mars 2020 : Parfums de sainteté
par Emilie Veillon
Résine sacrée depuis des millénaires, l’encens fait son grand retour dans la
parfumerie contemporaine
On a tous en mémoire le parfum capiteux de l’encens. Des bâtonnets brûlés sur le stand baba cool d’un festival aux souvenirs d’une messe en latin ou d’un transit dans un aéroport du Moyen-Orient. Comme une chaleur qui chatouille le nez et pénètre les profondeurs de l’être. Un crépitement joyeux ou une chape de pierre mélancolique… selon le rapport très personnel que chacun tisse avec le ciel, Dieu et compagnie. Parce que l’encens est indissociable de la spiritualité.
«L’encens est sacré depuis la nuit des temps. On le retrouve dans toutes les religions, et même dans la Bible puisqu’il est offert par les rois mages à Jésus avec la myrrhe et l’or. Lorsqu’il brûle, il dégage une fumée très blanche qui grimpe en cordon vertical vers le ciel. Comme un moyen de communication avec Dieu», relève Annick Le Guérer, anthropologue et philosophe, spécialiste de l’odorat, des odeurs et du parfum. LIRE L’INTEGRALITE DE L’ARTICLE