5 décembre 2012
L’ambre gris, ce beau mystère…
par Valérie d’Hérin
L’ambre gris, ce beau mystère…
D’écumants panaches et de fontaines sous-marines, on a dit naître il y a des siècles une des matières premières les plus fascinantes et les plus chères qui soient en parfumerie: l’ambre gris. Aujourd’hui, l’ambre gris n’est guère plus utilisé, remplacé par des accords de synthèse mais il continue à fasciner, grâce aux mythes qui ont ourlé la découverte et l’usage de cet or flotté.
(…) «Dans Les Mille et Une Nuits, rappelle Annick Le Guérer, historienne et auteure de Le Parfum de ses origines à nos jours , Sinbad le marin découvre une île où l’ambre jaillit d’une fontaine et s’écoule jusqu’à la mer où il est avalé par des monstres venant des profondeurs.» (…)
Annick Le Guérer, qui a eu la chance, chez le fournisseur d’une grande maison, de voir un bloc de 340 kg de cet ambre ressemblant à du bitume, raconte que le bloc à l’état brut n’avait pas une odeur très soutenue. Ce n’est qu’après sa transformation que l’ambre gris s’écume de senteurs. LIRE L’INTEGRALITE DE L’ARTICLE