Les marques ont des odeurs
LE MONDE | 27.09.2016 à 16h47 |Par Marlène Duretz
Une nouvelle étape dans le business du parfum d’ambiance est franchie : il s’agit désormais de donner une odeur à une marque pour incarner les valeurs d’une entreprise.
L’argent n’a pas d’odeur, la banque, si. En tout cas, dans 350 agences du Crédit agricole en France, à Genève et à Shanghaï, flotte un léger parfum de rhubarbe et de thé vert. Une initiative du directeur général adjoint du Crédit agricole Centre-Est, Patrick Kleer. « On voulait quelque chose qui soit quasiment imperceptible, mais surtout conforme à l’image et aux valeurs de notre groupe. Il ne s’agissait pas non plus de donner l’impression d’être dans une ferme !, souligne le dirigeant. Clients et collaborateurs qui entrent dans une agence savent qu’on est chez nous. »
« Nos humeurs et nos comportements ne peuvent pas être complètement influencés par les odeurs, c’est impossible », affirme l’anthropologue Annick Le Guérer, auteure des Pouvoirs des odeurs (Odile Jacob, 2002), pour qui le marketing olfactif est « très périlleux et ne peut pas prétendre viser juste à 100 % ».
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Vous retrouverez également l’article dans l’édition « Epoque » du Monde du dimanche 25 – lundi 26 septembre 2016, pages 5 : « L’essence des affaires » par Marlène Duretz
Le parking sent le monoï et votre banquier la rhubarbe ? C’est pour vous mener par le bout du nez. LA REVUE