4 mars 2015 : « Démaquillez moi! » par Valérie Bauhain
Sous l’ influence des rituels de beauté asiatiques et américains, le nettoyage de la peau redevient un moment d’INTIMITE et de plaisir.
Une jeune femme peigne délicatement ses longs cheveux blonds Sur son visage, un sourire apaise. On devine qu’elle est en tram de se regarder, a moitié nue, tranquillement, sans doute après le bain. Le tableau de Salomon de Bray, Jeune Femme nue, a mi-corps, en train de se peigner (1635) raconte une scène banale, simple, d’où se dégagent une sérénité et un plaisir indéniables Cette peinture est exposée au musée Marmottan, a Paris, qui consacre pour la première fois une exposition a la toilette et a la construction d’un moment ultime et unique (I) Au fil des œuvres ces pratiques quotidiennes (le bain, le nettoyage, le démaquillage) révèlent des surprises et des évolutions inattendues
« C’est a la fois un rituel de soin et d’hygiène, mais aussi un acte social qui se fait en public a l’époque de Marie-Antoinette, il n’est pas question d’intimité », explique Annick Le Guérer, auteur du Parfum Des origines a nos jours (Odile Jacob)
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