Le parfum dans l’Égypte des pharaons était assimilé au divin. Il permettait d’accéder à la vie éternelle par les pratiques d’embaumement. Les défunts devenaient alors des « parfumés », des dieux. Conçu comme la « sueur des dieux », le « sang du Christ », le parfum était doté de très grands pouvoirs : sacrés, préventifs, curatifs, magiques. Les parfums furent ensuite utilisés de façon profane pour embellir les femmes et les hommes et parfumer les maisons. Aujourd’hui, le parfum s’est démocratisé et est devenu un objet de consommation. 1200 parfums sont lancés chaque année. Le parfum, des temples égyptiens aux temples de la consommation. (rubrique conférences permanentes)
Les premiers parfums avaient comme base de l’huile ou du vin. Ils étaient épais et réalisés avec des gommes et des résines (myrrhe, encens, venus d’Arabie). Le parfum était un produit très précieux. C’est de la myrrhe, de l’encens et de l’or qui sont offerts à l’enfant Jésus par les Rois Mages.
Les créateurs de parfum. En janvier 2012, a eu lieu un événement considérable pour le monde de la parfumerie. Le Ministère de la Culture « se mettait au parfum » et organisait dans la galerie de Valois une exposition consacrée aux parfumeurs en même temps qu’il décorait plusieurs d’entre eux de l’Ordre des Arts et Lettres. Une grande satisfaction pour ces créateurs souvent méconnus, devant cette première reconnaissance officielle du caractère artistique de leur activité.
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