Criminalité : Odorologie et empreinte olfactive

BASE flèche rouge 2L’ Empreinte olfactive

Nous avons chacun une empreinte olfactive, aussi unique que l’empreinte digitale.

BASE flèche rouge 2L’odorologie : l‘ADN du futur?

L’odorologie ou quand à la police scientifique fait « parler » les odeurs sur le lieu du crime. Après le relevé des empreintes digitales et de l’ADN, une nouvelle technique va être adoptée par la police française: l’odorologie, ou comment confondre un suspect grâce à son odeur corporelle. Chaque être humain possède une empreinte olfactive propre qu’il laisse partout où il passe. Une empreinte qu’on peut relever, stocker et identifier. Venue de l’Europe de l’Est, l’« Odorologie » est une nouvelle méthode, utilisée dans la traque des malfaiteurs, qui intéresse la Police technique et scientifique (PTS). Chacun de nous possède une odeur spécifique, n’appartenant qu’à lui et laisse sur son passage des molécules olfactives. Comme les empreintes digitales, elles permettent l’identification.

Après un crime ou un cambriolage, un technicien muni de bandes faites d’un tissu particulier, capte ces traces odoriférantes sur les lieux de l’infraction. Placées dans un bocal stérile et scellé, les bandes sont ensuite stockées. Conservée dans ces conditions, l’odeur peut imprégner le tissu pendant dix ans. Lorsqu’un suspect est arrêté, on lui fait tenir pendant un quart d’heure une bande de ce tissu spécial. Un chien, spécialement formé, la flaire et doit ensuite sentir tous les bocaux. Si un bocal contient la même odeur que celle du suspect, il s’arrête et se couche. Début 2003, cette technique a, selon les responsables de la police scientifique, été expérimentée avec succès sur le terrain : « Des techniciens ont recueilli les odeurs laissées sur les sièges d’un véhicule impliqué dans une affaire criminelle. Une fois les suspects arrêtés, l’ odorologie  a été concluante pour l’un d’eux. Des aveux ont confirmé les soupçons ».

ODOROLOGIE : QUE DIT LA PRESSE?

imgres 16 juillet 2003 : Les malfaiteurs trahis par leur odeur par Marc Mennessier 

xps_200x50+b915d576c824f470805081de24ae3735f5047b6d123f154187f4f2bc40d9afbb 2003 : Des criminels trahis par leur odeurpar par Matthieu Riberry

logoParisien-292x752003 : Le nouveau chasseur d’odeurs de la police


9782213630380FSLe parfum, histoire d’un meurtrier par Annick Le Guérer

Les aspects les plus fantastiques de l’histoire de Jean-Baptiste Grenouille ne relèvent pas seulement de l’imagination romanesque. Ils sont parfaitement en phase avec certaines convictions bien ancrées chez les scientifiques et les médecins du XVIIIe siècle. Assassiner des jeunes filles en fleurs pour recueillir la quintessence de leur être renvoie à une théorie développée par des chimistes comme le Hollandais Boerhaave ou le Français Pierre-Joseph Macquer, celle de «l’esprit recteur». Elle énonce qu’il se dégage des plantes comme de toutes substances « une espèce de vapeur imprégnée de ce qui constitue la nature propre des corps où elle réside». LIRE LA SUITE

Les odeurs : prison et socialisation

Thérapie du parfum avec Annick Le Guérer

A la prison de Fresnes, une olfacto thérapeute cherchait  à socialiser les prisonniers en leur faisant respirer des parfums qui les apaisaient et leur permettaient de se reconstruire. LIRE LA SUITE 

Dossier : « l’odeur du crime » par Annick Le Guérer

Les cambrioleurs et plus largement les criminels vont-ils maintenant être obligés de porter des scaphandres ? (…)Chacun de nous possède en effet une signature olfactive unique, un mélange d’alcools, d’acides, d’hydrocarbures, n’appartenant qu’à lui et laisse sur son passage des molécules olfactives. Comme les empreintes génétiques, digitales, elles permettent l’identification.. LIRE LA SUITE