Bains, bulles et Beauté une exposition au Musée International de la Parfumerie de Grasse

« Bains, bulles et beautés », une exposition au Musée International de la Parfumerie de Grasse  : Cette exposition retrace les pratiques du bain et de la toilette en Occident du 18e siècle à nos jours. On y découvre une riche collection d’objets et d’affiches signées par de grands illustrateurs.

LE DOSSIER DE PRESSE

Commissariat scientifique :
Grégory Couderc, Attaché de conservation, Musée International de la Parfumerie, Grasse.Comité scientifique :

  • Stephane Coez, Parfumeur, Expressions parfumées, Grasse
  • Annick Le Guérer, Historienne de la parfumerie, Paris
  • Caroline Louet, Mylène Doré, Chargées des collections et des expositions, musée destraditions et arts normands, château de Martainville
  • Henri Pierre, Pharmacien, auteur de la thèse « Une histoire du savon : hygiène, cosmétique
    et thérapeutique », juillet 2013, Lyon
  • Chloé Fargier, Documentaliste, Musée International de la Parfumerie, Grasse
  • Nathalie Derra, Chargée des expositions, Musée International de la Parfumerie, Grasse

Odile Morain Rédaction CultureFrance Télévisions Mis à jour le publié le 

Reportage :  A. Le Hars / N. Morin  / D. Roux 

Le bain a une histoire chargée de symboles, différents selon les époques et les religions. Indissociable de l’eau, le bain est un moyen de purification, qu’elle soit physique ou spirituelle. La pratique du bain se retrouve également dans différentes cultures, favorisant les relations sociales et familiales (hammam, sauna, onsen). Le Musée International de la Parfumerie choisit de traiter la toilette et le bain dans son sens hygiéniste et dans la civilisation occidentale du 18ème siècle à nos jours.

L’art du bain et de la toilette, ce n’est pas une pratique uniquement hygiéniste. La manière dont intervient l’entretien du corps nous enseigne sur la composition, le rite et l’histoire des peuples. Ainsi, apprend-on que la première salle de bain nous vient des Anglais, qui dès le début du XXe siècle dédient une pièce spéciale à la toilette avec une baignoire en émail.

L’approche sociologique que propose le Musée de la Parfumerie s’appuie sur divers supports. Une riche collection d’objets qui nous replonge trois siècles en arrière. Lavoisier lui-même, en 1777, découvre le concept des échanges respiratoires au niveau de la peau. La notion d’entretien du corps par l’exercice physique, les bains froids et chauds réapparaissent.

Dès 1579, en Italie, les parfumeurs ajoutent des senteurs aux boules de savon, créant ainsi les premières savonnettes ou savons de toilette. Au 19e siècle, la mécanisation de la production de soude fait entrer la fabrication du savon dans l’ère industrielle. Les grandes marques se développent et laissent encore la trace de noms mythiques sur le rebord des lavabos. Etayée par des objets atypiques et insolites servant à la toilette, l’exposition est aussi artistique et ludique. Le parcours interactif et olfactif est ponctué d’illustrations, de photographies et de documents audiovisuels.